jeudi 29 août 2013

Des anges sur ma route

Tout au long de mon voyage, j'ai rencontré des personnes exceptionnelles.  Ces personnes sont des anges qui ont croisé ma route.  Je rendrai hommage à toutes ces personnes lors de mon retour au Canada. Je me dois toutefois de partager ceci avec vous.  Hier soir, j'ai rencontré une personne avec qui j'ai discuté de mon itinéraire.   Il m'a fait des suggestions pour changer mon parcours. J'ai donc écouté cet ange et je peux vous que lorsque j'ai passé dans les gorge du Verdon c'était proche du miracle tellement c'était magnifique. Le miracle n'allait pas se terminer après les gorge du Verdon.  J'ai continué ma route jusqu'à Castellane où je me suis arrêté dans le camping Les Lavandes. Lorsque je rencontre le propriétaire du camping, il m'a dit que c'était gratuit pour les personnes à vélo.   En plus, j'ai un petit abri que je peux utiliser à ma guise.  Plus tard, je rencontré d'autres personnes qui font du vélo.   Le propriétaire nous a tous invité pour le repas.  J'ai passé une soirée magnifique avec Claude le propriétaire,  Marc un mordu du vélo,  Mélissa ( americaine de l'Oregon) et son ami  Vicens qui vient de l'Espagne.  Demain matin nous partagerons le café ensemble. Après une telle journée,  comment ne pas croire aux miracles.  Merci aux anges qui croisent ma route. 

camping- les-lavandes.com

mercredi 28 août 2013

Pipi nerveux

Les athlètes qui attendent le signal de depart d'une compétition, connaissent bien ce que c'est ce petit pipi nerveux.  Hier le 27 août au matin j'étais à Bedoin au pied du col du Mont Vautoux.  J'avais trois choix.  Le premier, changer de direction et passer par un plus petit col pour me rendre rapidement à ma destination finale et même plus loin.  Le deuxième, monter pour 1400 jusqu'au Chalet Reynard et ensuite redescendre.  Déjà tout un exploit d'aller au Chalet Reynard.  Le troisième mais je n'y crois pas seraot de me rendre jusqu'au sommet du Mont Ventoux.  Je peux vous dire que j'ai été en faire des pipi nerveux.  Je me décide,  Chalet Reynard.  Ce n'est paa au pied du Mont Ventoux que je vais me defiler.  Je dois au moins en faire une partie.  Je suis très nerveux, pourtant il y a rien à gagner ou à perdre.  Cela prend 5 kilomètres pour ajuster ma respiration à mon rythme et faire disparaître cette douleur dans ma poitrine.  Je monte, parfois 10% et plus de pente.  Je me parle intérieurement et cela se déroule bien.  J'arrive au Chalet Reynard...12 ou 13 kilomètres de monté sans mettre pied à terre.  Un peu de repos avant la descente me fera du bien.  Un peu de jus et des fruits m'aide à me redonner de l'énergie.   Le moment est venu d'entreprendre la descente.  J'embarque sur mon vélo et sans y réfléchir je me dirige vers la montée qui mène au sommet du Mont Ventoux.   Il reste 6 kilomètre s pour atteindre le sommet à 1941 mètres. Après 500 mètres j'ai la certitude que je me rendrai au sommet.  Je sens plus aucunr douleur,  cela me semble tellement facile.  Je dois toujous gérer mon énergie et ma vitesse mais tellement bien.  Je reçois les encoragements des cyclistes qui me depassent.  Dans le dernier kilomètre j'arrive à depasser un jeune cycliste qui est en vélo de route sans aucun bagage.  Lorsque j'arrive au sommet je ne peux pas retenir mes larmes tellement l'émotion est forte.  Il y a des cyclistes venant de différents pays.  Je rencontre Alban qui a fait la montée en vélo de montagne. Alban a refait ses energies en achetant beaucoup de bonbons.  Au sommet,il y a un marchant de bonbons qui j'en suis certain fait de bonnes affaires.
J'ai redescendu me croyant dans un rêve.   J'avais peine à croire que j'avais réussi à monter le Mont Ventoux.  Au bas du col à Sault,  il y a une bonne odeur de lavande. A Sault on fait la culture de la lavande. Mon petit pipi nerveux m'aura été profitable.
Pour la question concernant le vin, c'était bien Châteauneuf du Pape.  Bravo pour vos bonnes réponses. 

lundi 26 août 2013

Je croyais devenir riche et célèbre.

J'en rêvais la nuit, le jour en roulant, j'y pensais.  Comme cela aurait été plaisant de devenir riche et célèbre grâce à mes pneus de vélo.   Mes pneus Continental ont tenu la route jusqu'à aujourd'hui.  Je m'imaginais arriver au Canada et contacter la compagnie pour leur dire que j'avais fait le tour de la France avec les mêmes pneus et sans une seule crevaison.  Il aurait sûrement sauté sur l'occasion pour faire de la publicité et bien sûr avec moi comme vedette.  Je voyais déjà mon nom peinturé sur le pavé comme ont fait avec les grands coureurs du Tour de France.  Cela aurait été beau de voir Demers sur le pavé en montant un col.  Mais bon mon rêve ne se realisera pas  puisque mon pneu arrière  a crevé et avec cela mon rêve s'est dégonflé.   En plus, j'ai dû changer
le pneu qui avait donné son meilleur. Je me dit à quoi bon d'être riche puisque la richesse je l'ai déjà en ayant l'occasion de faire ce voyage.  Cela ne se calcule pas en Euros ou en dollars car ce que je fait n'a pas de prix. Pour la célébrité,  il y a vous à vous qui me suivez alors pourquoi vouloir plus.  J'oubliais, le pneu avant tient toujours la route alors dois-je continuer à rêver ?
Aujourd'hui j'ai fait une partie de la route des vins.  J'ai passé dans de superbe villages et villes. 
Ce soir je suis à Bedoin.  Du vélo ici il y en a ici puisque Bedoin est au pied du Mont Ventoux.  Les cyclistes de partout dans le monde viennent monter ce mont.  Bedoin est une très belle ville.
Ce soir je vous lance le défi de répondre à la queston suivante :
Aujourd'hui, j'ai passé dans une ville qui à donné son nom à un vin que l'on aime bien au Canada.  Je vous demande de trouver le nom de cette ville ou de ce village.  Vous avez déjà l'indice de la ville où je suis ce soir.  Le prochain indice se trouve dans les photos.  Bonne chance.

dimanche 25 août 2013

Les surprises cachées du GPS.

Je suis parti de la belle ville de Salvetat sur Agoût avec l'intention de me rendre à Le Vigan.  Même si j'ai un GPS, j'aime avoir une carte routière de la région pour mieux planifier et vérifier mon parcours.  Malheureusement je n'ai jamais pu trouver un carte routière de la région.   Alors je dois me fier à mon GPS.  Cela commence bien et je fais de 30 à 40 km en suivant la route pour me rendre à Le Vigan.  Après un bon repas, je reprends la route.  Je sais que la route D35 est la route que je dois suivre pour Le Vigan mais il y a beaucoup de circulation.  Après quelques kilomètres mon GPS me donne une autre direction à prendre.  J'hésite mais c'est un beau parcours et surtout avec peu de circulation.  Comme c'est plaisant de rouler dans le calme de la nature.  Je passe un petit village pour realiser que le chemin est de moins en moins large.  Après avoir passé une usine de fabrication de ciment c'est la montée qui commence et ça monte.  Je dois marcher des bouts.  J'ai fait trop de chemin pour retourner en arrière.   Je continue à monter pour enfin voir au loin qu'il y a une fin.  Lorsque j'arrive sur le dessus de la montagne, tout ce que je vois c'est d'autres montagnes à perte de vue.  Je dois prendre un chemin sans revêtement.   Je marche souvent pour ne pas briser mes pneus.  Comme on dit " je m'ennuyais de ma mère".  Au miracle,  je vois deux marcheurs qui confirment que je m'en vais vers Lodève, la direction que je devais suivre pour me rendre à Le Vigan. Je suis plus confiant après cette rencontre. Je commence a descendre lorsque deux autres marcheurs me confirment que je serai bientôt à Lodève.   Je dois descendre pour 4 kilomètres à côté de mon vélo mais peu importe je sais que je ne suis pas perdu.  Je peux vous dire que ce fût une journée difficile et stressante.  Même si j'ai eu peur, j'ai gardé mon calme et me voilà  bonne forme.
J'ai couché dans un camping à Soubès et ce matin je suis parti avec l'intention d'aller le plus loin possible.  J'ai fait 127 kilomètres pour me rendre à Uzes.  J'ai eu des montées et des descentes avant de terminer sur le plat et surtout de magnifiques paysages.

vendredi 23 août 2013

Comme un bon roman

Mon voyage c'est comme un bon roman.  Je commence à lire la carte routière de la région et avec mon GPS ( oui il fonctionne à nouveau mais il reste fragile lors du rechargement) je touve les meilleurs endroits où passer.  Le matin lorsque je commence à rouler, j'écris une autre page de mon aventure.      Je vois...je sens...je ressens...je vis mon roman en temps réel. Il y a les rencontres exceptionnelles, l'émerveillement, les imprévus,  la chaleur, la pluie,  les orage, le manque d'eau mais peu importe j'avance en écrivant coup de pédale après coup de pédale les chapitres mon aventure. 
Le soir, je fais le bilan de ma journée.   J'ai souvent des journée exceptionnelles, d'autres moins intéressantes.   Tout comme un roman,  un chapitre peu être monotone à lire mais il est nécessaire de le lire afin de faire le lien avec les chapitres qui suivront. Alors si j'ai une journée qui ne me transporte pas autant que les autres je sais qu'elle me cache une surprise pour les jours à venir.  Quand nous lisons un roman, s'il est intéressant nous le lisons avec passion et lorsque la dernière page se tourne nous regrettons de l'avoir lu aussi rapidement.  Certains soirs,  je tourne les pages de mon roman en rangeant la carte routière que je viens de terminer.  C'est avec regret que je la range regrettant déjà de ne pas avoir été plus lentement.  Tout comme on lit un roman, page après page afin d'en connaître le dénouement, moi coup de pédale après coup de pédale je m'en vais vers ma destination pour finir de vivre ce merveilleux périple.   Je sais qu'au dernier coup de pédale je regretterai d'avoir été trop vite.
Aujourd'hui journée difficile avec un parcours monotone...un col de 941 m sous un soleil de plomb.  Mais une première belle suprise un haut du col avec une vue magnifique sur les chaînes de montagnes.  Une deuxième surprise ma destination de ce soir,Salvetat sur Agoût, une ville merveilleuse qui est aussi un arrêt sur le chemin de Compostelle.   Il ne faut jamais se décourager, les journées les plus monotones cachent aussi de belles surprises.

jeudi 22 août 2013

Les petits plaisirs de la vie.

Je réalise que dans la vie on peut vivre avec peu et être heureux.  Toutefois un rien peu rendre notre vie plus agréable. 
Voici les petits plaisirs que la vie m'offrent et que j'accepte :
* un passant sans que je lui demande m'aider à retrouver ma route ;
* un voisin de camping m'offre un café et petit-déjeuner ;
* des voisins de camping m'invitent pour un apéritif et le dîner.   Ils me donnent les restes du repas pour le lendemain.  Je trouverai bien de la place dans mes sacs à bagage ;
* un passant qui arrête pour que je lui parle du Canada ;
* un voisin de camping qui m'offre de faire recharger mon cellulaire et GPS dans sa roulotte ;
* dans les camping avoir du papier hygiénique dans les cabinets de toilette.  Oui...vous avez bien lu.  En France 90% des campings n'ont pas de papier hygiénique ; 
* des crochets dans les salles de douche ;
* se réveiller le matin et réaliser que la tente est bien grande et que je suis bien chanceux d'être à l'abri ;
* des amis qui m'accompagnent sur la route et m'aident avec mon itinéraire ;
* des amis qui j'ai rencontré lors de mon voyage m'offrent un hébergement et me font visiter leur region ;
* une personne qui vient m'aider à accrocher mes sacs de bagage après mon vélo.

Pour moi ces petits gestes sont importants et me touchent au plus profond de mon être.   Pensez-y, si vous voyez passer une personne à vélo ou à pied, elle a peut-être besoin de vous.

Aujourd'hui en avant-midi j'ai monté quatre cols.  Des cols pas trop exigeants mais il fallait tout de même les monter.  En après-midi, j'ai descendu pour terminer sur le plat.  Je suis donc sorti des Pyrénées.  Bientôt ce sera les Alpes. Où je suis à Lézignan Corbières le paysage est diffirents et le climat chaud et sec.  Le vent était très chaud lorsque je roulais à vélo.  Ce qui rend ce voyage à vélo interessant, c'est qu'en quelques kilomètres tout peut changer.

Merci pour vous commentaires et l'intérêt que vous démontrez pour mon voyage.

mercredi 21 août 2013

Bien content de rouler

Après un arrêt forcé afin réparer mon vélo,  j'ai repris la route ce matin.  Après quelques kilomètres faciles j'ai commencé à monter.  Sur la carte cela n'était pas identifié comme un col mais pour moi c'était pire que certains cols que j'ai montés.   C'est le meilleur moyen de digérer le déjeuner.   Après cette montée assez exigeante,  j'ai eu droit à un parcours varié mais surtout à des paysages magnifiques.  Au pied du col de la Marmare, j'ai rencontré Tim et Véronique.   Ils demeurent à Londres.  Cela a été agréable de monter le col avec eux.  En haut du col nous avons relaxé, partagé nos adresses et bien entendu il ne fallait pas oublier les prises de photos.  Tim et Veronique ont continué sur le col du Chioulo tandis que je continuait ma route vers Quillan.  J'étais loin de penser que j'allais descendre pour 44 kilomètres.   Ce doit être la récompense pour tous les cols que j'ai montés.  La première partie de la descendre était raide et je devais vraiment garder le contrôle du vélo. Dans la deuxieme partie de la descente, la pente était douce, je pouvais donc laisser aller le vélo tout en profitant pleinement de ce spectacle de la nature.