Je suis toujours en France. Je profite de mes dernières journées en France en partageant du bon temps avec des amis. La semaine dernière nous avons fait une belle randonnée pédestre avec la montée de l'aiguillette des Houches à une altitude de 2265 mètres d'altitude. C'était une montée bien spéciale puisque nous avions tout au long du parcours une vue magnifique sur la Mont Blanc. J'ai aussi visité la ville d'Annecy. Une balade dans la vieille ville d'Annecy m'a permis une fois de plus ressentir la richesse de l'histoire de la France. Nous somme revenu d'Annecy en passant par le col de Forclaz (en auto). Au sommet du col nous avions une vue magnifique sur le lac d'Annecy et sur toutes les villes et villages bordant le lac.
Samedi j'ai accompagné Janie au musée de Faverges. Elle y donne de son temps pour la promotion de l'art et de la culture dans la communauté dr Faverge. J'ai pu apprécier les œuvres d'Antoine Perrez dans l'exposition "Le poids du papillon". Antoine Perez est un jeune artiste qui a du talent et de l'imagination. En soirée, j'ai assisté à la conférence "L'oreille et le bruit" de Philippe Blanchard qui nous a présenté l'influence de l'artiste Luigi Russolo dans le domaine artistique.
Hier le 15 septembre, j'ai visité le musée des papillons de Faverges. Une collection exceptionnelle de papillons de la région et de partout dans le monde.
Vous pouvez constater que je demeure actif tout en me reposant de mon tour de la France a vélo. Dans l'une des photos vous pourrez voir que j'ai de la neige dans ma main. Effectivement au sommet de l'aiguillette des Houches, il y avait un peu de neige en ce 13 septembre 2013.
Vous pouvez visiter les pages web suivante pour des informations plus précises concernant les regions que j'ai visité :
http://www.faverges.fr/
http://www.annecy.fr/
http://www.randos-montblanc.com/pages/description/houches.html
http://www.massif-mont-blanc.com/
http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Col_de_la_Forclaz_(Haute-Savoie)
J'ai d'abord rêvé de faire ce voyage ou plutôt un voyage à vélo en France. Un rêve qui au départ je trouvais un peu fou. Lentement je me suis mis à y croire et mon rêve prenait de l'ampleur du chemin de compstelle à vélo je suis passé à faire le tour de la France. Aujourd'hui je suis content de m'être permis de rêver et surtout d'y croire. La préparation a été longue et parfois je me trouvais bien fou d'entreprendre un tel voyage. Mes moments de découragement ont été plus nombreux lors de la préparation que durant le voyage. J'ai tenu bon et j'ai entrepris ce voyage avec determination en sachant que je vivrais une expérience exceptionnelle. Permettez-vous de rêver et surtout de ne pas avoir peur de les réaliser. Trop souvent j'ai dit j'aimerais faire ceci ou j'aimerais faire cela sans passer à l'action. Aujourd'hui, après ce voyage, je réalise que tout est possible.
J'ai eu faim, j'ai eu soif, j'ai douté de moi, j'ai pleuré, j'ai eu peur, j'ai ri, j'ai créer des lien, j'ai été émerveillé. En fait j'ai vécu intensément chaque moment. Voilà ce que c'est que de vivre ses rêves. Vous imaginez ce que j'aurais manqué si j'avais décidé de laisser dormir ce en moi.
Merci d'avoir de m'avoir suivi durant ce voyage. Vos commentaires me donnaient la motivation de continuer lors des journées difficiles. Je vais continuer d'écrire sur mon blog. Lorsque je serai de retour au Canada, je vous ferais un bilan précis du voyage.
Je dois beaucoup à mon ami Louis-René qui m'a encouragé à réaliser mon rêve maintenant, à ne pas attendre.
Vous verrez mes dernières photos du voyage. Il y a celle où je suis avec Françoise qui a été la première à m'accueillir en France avant ce grand départ. Hier nous ne pouvions pas manquer la chance de souligner mon arrivée.
Pour ceux et celle qui n'aurait pas lu sur Facebook. Je suis arrivé le 5 septembre 2013 à Villerbanne, en banlieue de Lyon, à l'intersection des rues Venise et Voyant. J'étais parti du même endroit le 22 juin 2013.
Le voyage aura duré 76 jours. J'ai fait 58 étapes pour plus de 5000 km.Ma plus longue séquence sans un jour de repos a été de 23 jours soit du 14 août au 5 septembre 2013.
Aujourd'hui en principe c'était l'avant-dernière étape avant de boucler la boucle. J'ai monté un dernier col...le col de Leschaux. J'ai photographié une derniere fois les montagnes. Ce matin j'ai laissé la moitié des bagages c'est mes amis qui demeurent près d'Abertville. Je roulais plein régime. Lors de la montée du col j'ai dépassé pluosieurs cyclistes. Sans les bagages, je gagne beuacoup dans les descentes puisque je n'ai pas à freiner autant. Alors j'ai bien rouler mais j'ai fait une erreur que j'ai évité durant tout le voyage. J'ai mal estimé la chaleur et je n'ai pas assez bu d'eau. J'ai fait un arrêt devant un camping pour demander ma direction à des gendarmes. Lorsque je parlais avec eux, j'ai eu un malaise et pour quelques secondes j'ai perdu connaissance. Avec un peu d'eau je suis revenu à moi. Est-ce que je suis simplement tombé dans les pommes où suis-je revenu trop vite sur terre? Après avoir été aussi près du ciel, les anges voulaient peut-être me garder encore un peu avec eux. Les anges veillaient encore sur moi car j'aurais pu avoir ce malaise dans un endroit où je m'aurais retrouvé seul. Ma journée s'est terminée au camping. Maintenant je me sens bien et j'ai retrouvé mon énergie. Demain devrait être la dernière étapes. Vous n'avez pas à crainte, j'ai eu ma leçon.
Voilà ce qui arrive lorsque l'on touche le ciel et qu'on parle trop aux anges, cela nous monte à la tête et on veut se prendre pour Dieu. Donc c'est la preuve que ce n'est pas n'importe qui, qui peut remplacer Dieu. Il fallait bien que je revienne sur terre.
Ce matin au réveil, j'ai réalisé que je n'était pas dans un rêve. C'était bien vrai, j'allais monter deux prestigieux cols où bien des cyclistes de grands noms sont passés lors du Tour de France. J'ai vérifié mon vélo, j'ai changé les plaquettes du frein avant. Il ne me restais pas beaucoup de nourriture, j'ai donc mangé ce que j'avais pour terminee mon petit-déjeuner au restaurant du camping. J'ai fait le nettoyage de mes saccoches. Je suis certain que j'ai enlevé deux kg et n'ayant pas de nourriture je peut dire en tout trois kg. J'ai donc pris la route et j'ai monté. Je n'avais plus le choix, je pouvais seulement aller de l'avant puisque revenir en arrière n'était plus une option.
Hier soir, le serveur m'a dit que la Tartiflette me donnerait de l'énergie. J'ai monté avec aisance le Lautaret. Il me restait le Galibier, le col mytique comme certaines personnes se plaisent à dire. Il me restait donc 8 km. J'ai été surpris de l'énergie que j'avais...VIVE LA TARTIFLETTE. Au dernier kilomètre il me restait encore un pignon à utiliser. J'ai donc utilisé mon derniee pignon pour monter la partie la plus raide du col.
Lorsque je montais j'avais l'impression que je pourrais toucher le ciel. Je crois que j'ai réussi. J'ai eu mon moment de gloire lorsque deux personnes âgées ont arrêté leur auto pour m'applaudir et me souhaiter bon courage. J'ai aimé ce petit moment qui m'a beaucoup touché. Je vous laisse avec quelques photos, vous verrez que j'ai touché le ciel.
Le trente août j'ai monté le col d'Allos. J'ai trouvé la journée éprouvante et je peux dire que j'ai connu mon premier moment de découragement. Je voyais les autres cols à venir et simplement à y penser j'avais mal au jambes. J'ai même demandé à mon amie Janie de me tracer un autre parcours même s'il risquait d'être moins interessant. Le lendemain tout a changé. Lorsque j'étudiais le nouveau parcours que m'avait envoyé Janie, je rencontre Claude qui me dit que je dois continuer sur mon parcours. Il me donne des conseils et lorsque je le quitte je suis bien décidé de poursuivre mon itinéraire et de monter les cols qui seront sur ma route. Voilà un autres ange qui a croisé ma route. Dans l'excitation du moment j'ai oublié de prendre une photo et de prendre les coordonnées de Claude. J'ai poursuivi ma route en passant le col de Vars et le col d'Izoard. Je passe maintenant ma soirée dans un camping à Le Monêtier-les-Bains. Demain ce sera la montée du col Lautaret suivi du Galibier et Télégraphe. Au col du Galibier je sera à 2646 mètres d'altitude.
Dans quelques jours je vais boucler la boucle avec mon retour à Lyons.
Sur ma route, je continue à rencontrer des gens intéressants.
Dernièrement, je me gâte un peu plus en prenant mes repas dans des petits restaurants qui servent des repas typiques à la région. Ce soir j'ai mangé une Tartiflette, de quoi me donner l'énergie pour mon les cols demain
