dimanche 14 avril 2013

J'ai dans la tête un vélo, le soleil et la chaleur pourtant j'ai les deux pieds dans la neige.

Le printemps 2013, contrairement aux printemps des dernières années tarde à s'imposer. L'hiver s'accroche. Le 12 mars, j'ai commencé à rouler croyant que le soleil viendrait bientôt m'accompagner sur la route. Il y a bien eu quelques belles journées laissant croire à des lendemains meilleurs, erreur, le lendemain l'hiver venait nous dire qu'il était encore là. Malgré cela j'ai roulé, un peu moins qu'à l'habitude, mais j'ai roulé dans le froid, dans la pluie froide et sous les flocons de neige. Chaque jour, je pensais que le miracle se produirait, que le soleil percerait les nuages pour me réchauffer de ses doux rayons. Mais contrairement à cela, une surprise attendait les cyclistes en cette fin de semaine, une tempête de neige. Oui, vous avez bien lu. Ce n'était pas une tempête comme au milieu de l'hiver, mais la neige est tout de même tombée de vendredi soir à dimanche midi. Cela a pris tout mon courage pour sortir en ce dimanche après-midi sans soleil et froid. J'ai pris mon vélo de cyclotourisme. Cela semblait plus approprié de sortir avec ce vélo par un temps si peu propice au vélo.
Me voilà sur la route, cela fait du bien de sortir, dès les premiers coups de pédale, je sens mon corps me dire merci, car il avait besoin de bouger. Avec mon cyclotourisme, je me sens comme dans une Cadillac. Je vais moins vite, mais le roulement est plus doux surtout avec les chemins que nous avons. Les nids de poule sont de plus en plus gros...je ne voudrais pas voir la grosseur des poules. Plus je roule, plus j'oublie cette température maussade et froide. Tout mon corps respire le bien-être de bouger, de se sentir vivant. Je me sens bien sur mon vélo qui me permet comme par magie de profiter du soleil et de chaleur de cette journée de printemps. Je roule...j'allonge mon parcours tellement il fait beau. Comme c'est merveilleux de profiter de ce beau temps. Je regrette presque de terminer ma sortie, car je ne pourrai plus profiter de ce beau temps. J'arrête...je débarque de mon vélo et soudain je réalise que j'ai les deux pieds dans la neige. Je sens que j'ai froid aux pieds et aux mains. Pourtant ne faisait-il pas soleil ? Non, je ne crois pas, je ne sais plus. Rouler, bouger...faire du vélo, c'est magique. Je vais recommencer demain...aux prévisions plus chaud avec un peu de soleil. Peu importe, mon vélo s'occupera de tout cela et si par hasard s'il fait trop chaud, la brise me rafraîchira.








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